Tom Lüthi (7e) en troisième ligne
Vingt pilotes en moins de 8 dixièmes de seconde, les douze premiers d'entre eux qui se tiennent en 4 dixièmes: le spectacle est garanti, dimanche dès 12 h 20, entre les collines toscanes qui abritent le circuit du Mugello. Sixième manche du championnat du monde 2016, ce GP d'Italie Moto2 devrait permettre à Thomas Lüthi (Garage Plus Interwetten, 7e) et Dominique Aegerter (carXpert Interwetten, 12e) de jouer une fois encore les premiers rôles. On relèvera aussi la bonne séance du troisième pilote de l'équipe suisse, Robin Mulhauser (carXpert Interwetten), 24e chrono du jour, à 1,6 seconde de la pole position. De quoi réjouir le patron, Frédéric Corminboeuf: "Ce sont trois dixièmes chèrement payés en termes de places, aussi bien pour Tom que pour Domi. Je soulignerais d'abord la progression d'Aegerter, qui était en difficultés vendredi et qui est bien revenu aujourd'hui. Avec un super départ et son esprit de "fighter", il peut s'accrocher à un bon groupe. Tom roule régulièrement très vite, mais il lui manque un tout petit truc pour effacer cet écart de 3 dixièmes; il a besoin d'un coup de mains technique et je suis persuadé qu'avec Gilles Bigot, ils vont nous trouver la solution pendant le warm-up de dimanche matin. Quant à Robin, il a fait un joli pas: 1,6 seconde de retard sur un circuit comme le Mugello, c'est bien. Il a surtout aligné une deuxième journée solide après un bon vendredi, j'attends désormais le week-end complet et, comme au Mans il y a deux semaines, je ne veux plus voir de 2 devant son classement final. Donc, go, top 19 et même mieux, car son rythme n'est pas inintéressant du tout."
Il a dit...
Thomas Lüthi (Garage Plus Interwetten, 7e)"La pluie qui était tombée jeudi a eu des effets sur la piste hier. Aujourd'hui, avec plus de gomme déposée sur l'asphalte, le circuit est devenu plus rapide. On a progressé entre ce matin et cet après-midi, mais je suis à la limite partout. Mon rythme n'est pas mauvais, mais on doit encore trouver quelque chose au warm-up. Ensuite, il faudra réussir un bon départ, comme au Mans, pour que je puisse m'accrocher aux meilleurs, notamment à Lowes. On connaît les règles propres aux courses, ici au Mugello: dès qu'un groupe se détache, il est très difficile de refaire la jonction tout seul, puisque le phénomène d'aspiration a beaucoup d'importance ici. Ce sera chaud, mais je me réjouis énormément: piloter sur ce circuit, dans cette ambiance, c'est quelque chose de magique."